L’adoption et l’élevage d’un cheval : un acte responsable et réfléchi

Un cheval domestique peut vivre jusqu’à 30 ou 40 ans en moyenne. C’est cette longue espérance de vie qui incite un nombre croissant de particuliers à adopter un cheval pour l’élever et/ou le monter.

Cependant, prendre soin d’un tel animal et l’élever ne s’improvise pas et nécessite de bonnes connaissances afin de veiller à son bien -être, de respecter ses besoins et de lui garantir de bonnes conditions de vie tout au long de l’année.

D’autre part, il faut savoir que l’entretien (ainsi que l’achat) d’un cheval est assez onéreux.

Les besoins du cheval

Malheureusement, bien des propriétaires de chevaux commettent l’erreur d’isoler leur animal dans un pré. Mais le cheval est un animal grégaire qui a besoin de vivre en groupe ou en tout cas avec un ou plusieurs congénères.

Il peut Aussi s’entendre avec un animal d’une autre espèce comme un âne, un mouton, une chèvre ou un poney. Cette présence peut agir favorablement sur le moral de votre équidé en lui permettant d’avoir une « vie sociale ».

L’important est d’offrir à votre animal un mode de vie en adéquation avec ses besoins et une vie quotidienne la plus proche de celle qu’il aurait à l’état naturel en étant avec ses congénères et au contact d’autre animaux qu’il rencontrerait tout en broutant.

Le cheval a besoin de se dépenser quotidiennement, il doit pouvoir galoper et se nourrir en fonction de ses besoins.

Les bases de l’alimentation du cheval

Il faut garder à l’esprit que le cheval étant un herbivore, il passe, à l’état sauvage, entre 15 et 16 heures par jour à s’alimenter. Plus précisément, le cheval fait de multiples petits repas de jour comme de nuit car son appareil digestif est adapté à cette façon de se nourrir. Son estomac de taille assez réduite ne peut engloutir de grandes quantités de nourriture à la fois.

Les apports alimentaires et en eau du cheval doivent être adaptés selon le sexe, le poids, la race, l’état physiologique, et l’activité de l’animal.

Des repas trop volumineux engendrent une digestion incomplète des aliments, ce qui peut provoquer des coliques.

A contrario, un cheval qui reste trop longtemps sans manger entre 2 repas va voir son estomac s’acidifier, ce qui peut lui provoquer des ulcères.

Les dents du cheval poussent en permanence et il a besoin de les user tout au long de la journée avec du fourrage (qui doit constituer la base de sonalimentation) sous forme de foin ou de paille (fibres) afin de conserver un bon équilibre de sa bouche.

Une alimentation adaptée commence donc par respecter le fonctionnement de l’organisme du cheval. Il doit pouvoir manger de l’herbe à volonté mais on peut également lui proposer des aliments comprenant des graines et des céréales. Garder à l’esprit que le fourrage doit être choisi de qualité et à haute valeur nutritionnelle (riche en fibres).

Il est à noter que tout changement de régime doit être progressif pour respecter sa flore intestinale. Comme les éléments solides, l’eau a une part importante de l’alimentation du cheval. Il doit pouvoir consommer à volonté une eau propre.